L’application CRATer est un outil d’aide au diagnostic de la résilience alimentaire pour les territoires de France métropolitaine.
L’application permet de rechercher une commune, et effectue alors un diagnostic :
La synthèse présente le résultat du diagnostic sous forme d’un diagramme de type “radar” et de messages clés associés, pour les 4 composantes suivantes du système alimentaire :
CRATer fait une évaluation du niveau de résilience sur chacun de ses axes, en construisant une note sur 10. Cette note, obtenue par consolidation de différents indicateurs, permet soit de situer le territoire par rapport à la France entière soit par rapport à un objectif donné selon des règles des calculs détaillées ci-dessous. Aucune note globale n'est calculée, car la résilience d'un système alimentaire ne peut se résumer en une dimension mais doit au contraire être approchée de façon transversale à travers les différents maillons qui composent le système. Chaque note doit être interprétée de façon prudente au regard des hypothèses prises et de la fiabilité des données utilisées sur le territoire considéré.
La synthèse permet ensuite d’accéder aux chapitres du rapport CRATer.
Il y a un chapitre pour chaque composante du système alimentaire, et chaque chapitre présente de manière détaillée :
Les indicateurs sont donnés pour les échelles géographiques suivantes :
Le choix de ne pas offrir de résultats pour les territoires hors France métropolitaine provient du fait que certaines données comme les indices Haute Valeur Naturelle de Solagro ou les données issues de l’application PARCEL (voir les sources de données) ne sont pas disponibles pour ces territoires là.
Certaines données ne sont pas disponibles sur toutes les échelles géographiques ou pour tous les indicateurs. Par exemple, les surfaces agricoles utiles en bio ne sont pas rendues publiques sur certaines communes pour des raisons de confidentialité. De même, les problèmes liés à la qualité des données, ou à la cohérence des différentes sources, peuvent conduire à l’absence de données. Dans ces différentes situations CRATer indique autant que possible l’absence de données (par exemple dans les notes et messages de synthèse), et le cas échéant ne présente pas d’information, en particulier dans les histogrammes (quand les données ne sont pas disponibles, alors l’échelle territoriale correspondante n’est pas représentée).
CRATer utilise le référentiel des communes de l'INSEE de l'année 2020. En complément, il prend en compte les mouvements de communes survenus entre l'année 2003 et 2020 pour savoir si une commune existante en 2020 a été affectée par un mouvement de type fusion ou scission.
Cette information est utilisée pour invalider certaines données relatives à la commune en fonction des mouvements : pour une commune qui a subi un mouvement l'année n, les sources de données fournies pour des années inférieures à n ne sont pas prises en compte.
Par exemple en 2019, les communes de Chateau-d'Olonne et Olonne-sur-Mer ont fusionné avec la commune des Sables d'Olonne, ce qui a les conséquences suivantes dans l'application :
Ce principe est identique pour les cas de scission de communes : les données antérieures à une scission sont invalidées.
CRATer utilise les relations entre territoires pour proposer un diagnostic sur des échelles territoires englobantes à partir d'un territoire donné.
Ainsi à partir du diagnostic d'une commune, il est possible d'accéder au diagnostic de son EPCI, de son département, de sa région, et du pays.
Ces mêmes relations sont utilisées dans certains cas pour consolider les données, en particulier pour consolider les données disponibles au niveau communal sur les autres niveaux.
Le cas de l'EPCI est particulier, car un EPCI peut appartenir à plusieurs départements ou régions. Les règles sont les suivantes :
Chaque composante du système alimentaire est représentée au niveau de l’écran de synthèse par un axe sur le radar et un message clé. Elle est ensuite détaillée dans un chapitre complet du rapport, à l’aide de textes explicatifs, d’indicateurs et graphiques plus détaillés, et d’informations sur les leviers disponibles. Chacune de ces composantes est décrite succinctement ci-dessous. Les règles de gestion détaillées pour le calcul des indicateurs associées sont décrites dans la suite de ce document. A noter que les notes sont parfois calculées par comparaison avec la moyenne nationale, et parfois de façon plus objective quand cela est possible et pertinent. Ainsi, les notes minimale (0), maximale (10) et moyenne (5) ne signifient pas la même chose selon les axes. Ces 4 premières composantes seront complétées ultérieurement avec d’autres composantes du système alimentaire.
Cette composante a pour but d’évaluer l’adéquation théorique entre les besoins alimentaires de la population et la production agricole du territoire considéré.
Cette composante a pour but d’évaluer la résilience et l’impact écologique des modes de production agricole sur le territoire.
Cette composante a pour but de donner une image de la population agricole actuelle et de montrer sa dynamique d’évolution.
Cette composante a pour objectif de rendre compte de la surface agricole utile disponible par habitant et du rythme d’artificialisation des sols sur les dernières années.
L'objectif cette partie du diagnostic est de rendre compte de la part des besoins de la population d'un territoire qui peut être couverte en théorie par la production agricole de ce territoire dans l'hypothèse où l’on relocaliserait tout. Notez qu'il ne s'agit pas de la part des besoins réellement couverts par la production locale. Les flux logistiques sont aujourd'hui totalement dissociés de la disponibilité locale, si bien qu'à l'échelle d'un bassin de vie, presque toute la production est généralement exportée, et tous les biens consommés sont importés depuis d'autres territoires. De même, le niveau de production d'un territoire ne présage en rien de sa dépendance à des facteurs de production importés de loin : pétrole, engrais, produits phytosanitaires... Cette seule note ne suffit donc pas à estimer le degré d'autonomie d'un territoire.
Pour présenter la production et les besoins par grandes catégories de cultures, CRATer utilise sa propre nomenclature de “cultures” et “groupes de cultures”
Les "groupes de cultures" sont les suivants :
Chaque “groupe de cultures” rassemble un ensemble de “cultures” , qui permettent :
Cet indicateur mesure la production agricole d'un territoire, en hectare de surface agricole utile (SAU en ha). Il est calculé pour chaque "groupes de cultures" et pour toutes les cultures confondues (somme de tous les groupes de cultures).
Les valeurs sont calculées à partir du RPG (voir sources de données), en évaluant les surfaces agricoles utiles pour chaque culture présentes sur le territoire de chaque commune.
On agrège ensuite ces données sur les groupes de cultures CRATer via une correspondance entre les codes culture définis dans le RPG et les groupes de cultures CRATer, au niveau de chaque commune, puis sur les différentes échelles territoriales.
Limitations actuelles : pour l'instant, CRATer ne prend pas en compte la succession culturale dans la même année (utilisation de la seule culture principale, et pas des cultures secondaires qui sont disponibles dans le RPG). En conséquence, les données de production obtenues risque d'être sous-estimées – mais la plupart du temps cela ne devrait pas impacter les ordres de grandeur des résultats. D’une part parce que ces cultures secondaires sont encore relativement peu répandues et d’autre part parce que leur contribution à l’alimentation est souvent bien plus faible que celle de la culture principale (ex. moutarde, cameline, chanvre).
Les besoins alimentaires sont obtenues à partir de l’application PARCEL (voir sources de données), qui fournit des évaluations de ces besoins pour la population d’un territoire, par types de produits, pour l'assiette actuelle et sur base des parts de surfaces bio par produit actuelles. Les produits représentent les produits alimentaires, après transformation. L'assiette actuelle correspond aux besoins moyens actuels d'un Français.
Pour chaque produit, les valeurs sont ensuite traduites en ha de surfaces agricoles utiles par type de culture : En utilisant une correspondance simple entre les produits PARCEL et les cultures CRATer pour les produits qui ne sont pas des produits de l’élevage En distribuant les besoins liés aux produits de l’élevage sur des cultures destinées à l’alimentation animale selon des ratios connus pour chaque région (part de céréales, fourrages, tourteaux, etc… dans l’alimentation animale)
Cet indicateur représente la part des besoins du territoire qui pourrait en théorie être couverte par sa propre production. Notez qu'il ne s'agit pas de la part des besoins réellement couverts par la production locale. Les flux logisitiques sont aujourd'hui totalement dissociés de la disponibilité locale, si bien qu'à l'échelle d'un bassin de vie, presque toute la production est généralement exportée, et tous les biens consommés sont importés d'autres territoires. Il est calculé comme suit :
taux_couverture_theorique_besoins [en %] = production [en ha] / besoins [en ha] * 100
Il peut être calculé pour des besoins globaux (tous types de cultures confondues), ou bien par type de culture ou groupe de culture. On parlera respectivement de TCTB global, ou TCTB par groupe de culture.
La note de l’axe production/besoin est obtenu à partir du des TCTB pour chaque groupes de cultures sur le territoire considéré, via les étapes suivantes : Pour chaque groupe de culture, le TCTB est ramené à une note sur 10 : un TCTB de 100% ou plus donne une note de 10. Un TCTB de 0% donne une note de 0. Chaque note est pondérée par la part des besoins du groupe de culture dans les besoins totaux du territoire. A titre d’exemple, pour la France, ces pondérations sont les suivantes : Céréales (19%), Fruits, Légume & Fruits à coque (2,2%), Oléoprotéagineux (11,3%), Fourrages (65,5%), Autres cultures (2%) La moyenne effectuée avec ces pondération permet d’obtenir la note globale qui a une valeur entre 0 et 10.
Ce mode de calcul permet :
Le message est calculé à partir de la note :
Aucun message détaillé n'est donné en plus des graphiques.
Cet indicateur utilise les données de l’Agence BIO (voir sources de données) donnant les surfaces agricoles biologiques (celles labellisées AB et celles en conversion) et les surfaces agricoles utiles issues du RPG (voir sources de données).
L’indicateur est calculé selon la formule suivante :
part_surfaces_biologiques [en %] = surfaces_biologiques / surface_agricole_utile * 100
avec :
Cet indicateur est calculé par Solagro. La méthodologie utilisée pour le calcul HVN est consultable dans cette page.
La description synthétique ci-dessous reprend les informations essentielles qui sont réutilisées dans CRATer, à savoir le score HVN global sur 30, et ses 3 composantes, chacune notée sur 10 : L’indice de Haute Valeur Naturelle permet de caractériser les systèmes agricoles qui maintiennent un haut niveau de biodiversité. Il agrège des composantes très représentatives de la nature des modes de production comme la dépendance aux intrants, le poids des monocultures, etc… Trois dimensions, notées de 0 à 10, sont prises en compte :
Le score global est noté sur 30. Un territoire est considéré comme territoire à haute valeur naturelle à partir du seuil de 14,78/30.
Cet indicateur est fournit à l’échelle de la commune par SOLAGRO. CRATer calcule sa valeur pour les échelles géographiques supérieures (EPCI, département, etc…) en faisant une moyenne pondérée par la SAU.
La note est calculée sur la base de deux notes :
une note N1 calculée sur base de l’indicateur de part de surface biologique, bornée entre 0 et 10 et obtenue par interpolation entre :
une note N2 calculée sur base de l’indicateur score Haute Valeur Naturelle en ramenant ce score d’une note sur 30 à une note sur 10 (N2 = Score HVN / 3)
ces deux notes sont combinées de la façon suivante :
N = (N1 + N2) / 2
La note finale permet donc de rendre de compte à la fois du niveau de mise en oeuvre des pratiques agroécologiques via la part de surface agricole en bio, mais aussi de l’impact de ces pratiques agricoles sur la biodiversité via l’indicateur HVN.
Le message est composé deux parties.
La première partie est calculée selon la note N1 (indicateur part de surface biologique) :
La deuxième partie est calculée en fonction du score HVN du territoire comme suit :
Le message est le suivant : “La surface agricole biologique représente [valeur] de sa SAU totale ([valeur_absolue] ha), ce qui représente [valeur/valeur_France] fois la moyenne nationale.”
Le message est le suivant :
Cet indicateur utilise les données AGRESTE (voir sources de données) du nombre d’actifs agricoles permanents et l’historique des populations légales de l’INSEE (voir sources de données).
L’indicateur est calculé selon la formule suivante :
part_actifs_agricoles_permanents [en %] = actifs_agricoles_permanents / population_totale * 100
avec :
Cet indicateur utilise les données AGRESTE (voir sources de données) du nombre d’actifs agricoles permanents et l’historique des populations légales de l’INSEE (voir sources de données).
L’indicateur est calculé selon la formule suivante :
evolution_part_actifs_agricoles_permanents [en points de %] = (actifs_agricoles_permanents_final / population_totale_final - actifs_agricoles_permanents_initial / population_totale_initial) * 100
avec :
La note est calculée sur la base de deux notes :
une note N1 sur 10 calculée sur base de l’indicateur de part de la population agricole dans la population totale, bornée entre 0 et 10 et obtenue par interpolation entre :
une note N2 sur 10 calculée sur base de l’indicateur évolution de la part de population agricole, bornée entre 0 et 10 et obtenue par interpolation entre :
ces deux notes sont combinées de la façon suivante :
N = N1 + (N2 / 2 - 2.5) en bornant le résultat à une valeur entre 0 et 10
La note finale est donc basée principalement sur la note N1 (part de la population agricole), à laquelle on applique un bonus/malus de +/- 2,5 points en fonction de la note N2 (évolution de la part de population agricole)
Le message donné est généré selon l’indicateur I1 de part de la population agricole dans la population totale et l’indicateur I2 d’évolution de la part de population agricole selon les règles suivantes :
CRATER utilise les données du RPG (voir sources de données) pour obtenir la surface agricole utile et les données de l’INSEE (voir sources de données) pour la population totale.
L’indicateur est calculé selon la formule suivante :
sau_par_habitant [en m²/habitant] = surface_agricole_utile * 10.000 / population_totale
avec :
Comme expliqué dans la partie sources de données, la surface agricole utile est sous-estimée ce qui a pour conséquence de sous-estimer la valeur de l’indicateur.
Cet indicateur utilise les données du CEREMA (voir sources de données) concernant l’artificialisation des sols à des fins d’habitat, d’activité ou mixte, ainsi que la variation du nombre de ménages et d’emplois sur la période 2011-2016, pour chaque commune. Il permet d'appréhender le respect de l'objectif national de Zéro Artificialisation Nette.
L’indicateur, qualitatif, est calculé selon la formule suivante :
- si surface_artificialisée = 0 : "L'objectif Zéro Artificialisation Nette a été atteint entre 2011 et 2016 !"
- si surface_artificialisée > 0 et evolution_menages_emplois > 0 : "Attention l'objectif Zéro Artificialisation Nette n'a pas été atteint entre 2011 et 2016 puisque [surface_artificialisée] ha (soit [ratio_surface_artificialisée_superficie] % de la superficie totale du territoire) ont été artificialisés."
- si surface_artificialisée > 0 et evolution_menages_emplois <= 0 : "Attention le territoire a été à rebours de l'objectif Zéro Artificialisation Nette entre 2011 et 2016 puisque [surface_artificialisée] ha (soit [ratio_surface_artificialisée_superficie] % de la superficie totale du territoire) ont été artificialisés alors que le territoire a perdu [evolution_menages_emplois] ménages et emplois !"
avec :
Comme expliqué dans la partie sources de données, une incertitude subsiste sur la valeur du flux de surfaces artificialisées du fait de sa méthodologie de calcul.
Cet indicateur utilise les données du CEREMA (voir sources de données) concernant l’artificialisation des sols naturels, agricoles et forestiers à des fins d’habitat, d’activité ou mixte, ainsi que les données du RPG (voir sources de données) pour obtenir la surface agricole utile.
L’indicateur est calculé selon la formule suivante :
rythme_artificialisation [en % par an] = surface_artificialisée / 5 / surface_agricole_utile * 100
avec :
Your text hereCet indicateur est calculé sur base de la surface agricole utile totale et non de la surface totale d’espaces naturels, agricoles et forestiers pour ne pas tenir compte du capital d’espace naturels et forestiers dans le calcul de l’indicateur car ce dernier doit absolument être conservé en l’état et ne pas légitimer une éventuelle artificialisation (il est en effet courant de voir ces espaces reclassé en zone agricole dans les documents d'urbanisme pour combler l'artificialisation de surfaces agricoles)
Comme expliqué dans la partie sources de données:
La note est calculée sur la base de deux notes :
une note N2 sur 10 calculée sur base de l’indicateur rythme d’artificialisation de la surface agricole utile, bornée entre 0 et 10 et obtenue par interpolation entre :
ces deux notes sont combinées de la façon suivante :
N = (N1 + N2) / 2
De cette manière la note globale prend en compte :
Le message donné est généré selon l’indicateur I surface agricole utile par habitant et la valeur V surface artificialisée (voir calcul indicateur rythme d’artificialisation) selon les règles suivantes :
La règle du bloc 1 se base sur les seuils de la figure 33 p141 du guide Vers la résilience alimentaire basée sur la figure 2 page 31 de Solagro (2019), Le revers de notre assiette. Changer d’alimentation pour préserver notre santé et notre environnement.
Un message détaillé est donné en fonction de la valeur de cet indicateur selon des seuils présentés dans la page 141 figure 33 du guide Vers la résilience alimentaire basée sur la figure 2 page 31 de Solagro (2019), Le revers de notre assiette. Changer d’alimentation pour préserver notre santé et notre environnement.
Aucune message détaillé puisque l’indicateur est déjà sous forme de message.
Un message détaillé est donné en fonction de la valeur de cet indicateur selon les seuils suivants :
Découpage communal de la France | |
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Définition | Découpage communal de la France |
Année | 1er janvier 2020 |
Périmètre géographique | France métropolitaine + DROM |
Source | INSEE |
Géographie des communes (SIG) | |
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Définition | Géographie des communes |
Année | 1er janvier 2020 |
Périmètre géographique | France métropolitaine y compris les DOM, Mayotte et Saint-Pierre-et-Miquelon |
Source | OpenStreetMap |
Codes INSEE des départements & régions | |
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Définition | Code officiel géographique |
Année | 1er janvier 2020 |
Périmètre géographique | France métropolitaine + DROM |
Source | INSEE |
Codes postaux | |
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Définition | Base officielle des codes postaux (correspondance code INSEE ⇔ code postal) |
Année | 1er janvier 2020 |
Périmètre géographique | France (métropole et DOM), TOM et MONACO |
Source | La Poste |
EPCI | |
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Définition | Liste des EPCI |
Année | 1er janvier 2020 |
Périmètre géographique | France métropolitaine + DROM |
Source | INSEE |
RPG | |
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Définition | Registre Parcellaire Graphique |
Année | 2017 |
Périmètre géographique | France (métropole et DROM) |
Source | IGN : RPG & Codes cultures |
Limites | Seules les parcelles appartenant à un exploitant les ayant déclarées dans sa demande de subventions à la PAC (Politique Agricole Communes) sont recensées |
Population totale - 2017 | |
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Définition | Populations légales |
Année | 1er janvier 2017 |
Périmètre géographique | Communes au 01/01/2019 - France métropolitaine + DROM hors Mayotte |
Source | INSEE |
Populations totales - 1968 à 2015 | |
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Définition | Recensement de la population - Base des principaux indicateurs. Résultats sur les naissances, les décès, la population, les résidences principales, les résidences secondaires et logements occasionnels, les caractéristiques des personnes des ménages. |
Année | 1er janvier 1968, 1975, 1982, 1990, 1999, 2010 et 2015 |
Périmètre géographique | Communes au 01/01/2017 - France métropolitaine + DROM hors Mayotte |
Source | INSEE |
Actifs agricoles permanents | |
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Définition | Actifs agricoles permanents par commune. Cela inclut les chefs d'exploitations, conjoints et salariés permanents mais pas les salariés temporaires à l'échelle française. |
Année | Recensements de 1970, 1979, 1988, 2000 et 2010 |
Périmètre géographique | Communes au 1e janvier 2011 vraisemblablement - France métropolitaine + DROM |
Source | AGRESTE |
Limites | La donnée sur le nombre d’actifs agricoles inclut les chefs d'exploitations, conjoints et salariés permanents mais pas les salariés temporaires à l'échelle française (“En 2018, en France métropolitaine, le travail agricole, mesuré en unité de travail annuel (UTA) , est assuré pour 57,3 % par les dirigeants actifs, pour 26,4 % par les autres actifs permanents (non salariés ou salariés) et pour 16,3 % par les salariés saisonniers ou prestataires extérieurs à l’exploitation. La diminution de l’emploi de l’ensemble des actifs agricoles se poursuit (– 1,0 % en moyenne annuelle entre 2010 et 2018)." selon l’INSEE). De plus les données sont assez anciennes, elles devraient être mises à jour en 2021 (recensement en 2020). |
Artificialisation | |
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Définition | Surfaces artificialisées pour l’habitat, l’activité, le mix, et autre. Cela inclut les chefs d'exploitations, conjoints et salariés permanents mais pas les salariés temporaires à l'échelle française. |
Année | 2009 à 2018 |
Périmètre géographique | Communes au 01/01/2019 (erreur vraisemblablement dans la note explicative du CEREMA qui indique 2017) - France métropolitaine + DROM hors Mayotte |
Source | CEREMA |
Limites | La méthodologie de calcul est expliquée ici. Des limites y sont présentées telles que le fait que les fichiers fonciers ne traitent que les parcelles cadastrées (les routes ne sont ainsi en principe pas prises en compte bien qu’en pratique, certains espaces théoriquement dans le domaine public, y compris de grande ampleur (périphériques, routes nationales, certaines autoroutes,etc.) sont encore cadastrés). De même l’impact des bâtiments publics, des terrains militaires et des golfs est mal pris en compte. |
Indicateur HVN | |
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Définition | Indicateur Haute Valeur Ajouté de SOLAGRO |
Année | 2017 |
Périmètre géographique | Communes au 1e janvier 2018 - France métropolitaine |
Source | SOLAGRO, Haute Valeur Naturelle |
Surfaces bio | |
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Définition | Surfaces (ha) labellisées AB et en cours de conversion |
Année | 2019 |
Périmètre géographique | Communes, EPCIs, Départements, Régions au 1e janvier 2020 - France métropolitaine |
Source | Agence BIO (rubrique Aller plus loin) |
Limites | Pour des raisons de confidentialité, les données ne sont pas disponibles pour les territoires pour lesquels il y a moins de 3 exploitants en bio |
PARCEL | |
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Définition | Besoins en surfaces agricoles (ha) pour subvenir à la population |
Année | 2019 |
Périmètre géographique | Communes, EPCIs, Départements, Régions, France métropolitaine au 1e janvier 2019 |
Source | PARCEL |
Les données accessibles dans l’application ou via l’API CRATer sont soumises aux conditions d’utilisations décrites ci-dessous :